De L'empire De Ganesh

De L'empire De Ganesh Bouledogue français

Bouledogue français

standard du bouledogue français

Le standard du bouledogue français

Définition du standard et du standard du bouledogue français

En langage cynophile, le standard et conformément le standard du bouledogue français est la description idéale du chien pour une race donnée.

Si tant est effectivement qu’un chien aussi parfait puisse exister. On l’établit et on le révise périodiquement par le club de race du pays d’origine.

Qu’est ce qu’un standard ?

Le standard est donc une référence. C’est un texte officiel que l’on édite via le club de race.

Ainsi, la FCI (Fédération cynologique Internationale), qui chapeaute en terme d’affiliation les sociétés canines (80 au total a travers le monde), doit valider et approuver, ce standard. On doit enfin le traduire dans les langues des différents pays puis en dernier lieu on le diffuse.

Chaque race dispose notamment de son propre standard dés lors qu’elle a une reconnaissance par la FCI. Ce document décrit ce à quoi doit tendre le chien idéal. Cette dernière donne donc diverses indications quant a sa morphologie, son aspect physique etc…

Généralement, on trouve également un bref aperçu de l’historique de la race et les grandes lignes de son caractère. On doit trouver aussi les défauts qui rendent la race impropre à une confirmation. On liste tout cela de manière exhaustive!!

Le chien parfait, celui répondant en tout point a ceux listés par son standard existe-t-il?

Non, mais nombreux sont ceux qui s’en approchent….

C’est d’ailleurs effectivement cela qui fait la qualité d’un cheptel, que ce soit en France ou ailleurs.

Pour le néophyte, le texte d’un standard peut sembler très précis, trop même parfois. La marge de manœuvre permettant aux juges qui s’y référent de donner leur point de vue sur un chien qui tout de même existe !!

Est ce qu’un un standard évolue avec le temps ?

Un standard peut donc évoluer avec le temps. En effet, de part la taille, le poids, la couleur de robe, pour ne citer que ces exemples qui peuvent connaitre des changements, et/ou des «aménagements ».

En tout cas, en ce qui concerne notre bouledogue, nous pouvons dire qu’il compte certainement parmi les races dont le standard a le plus évolué. Puisqu’on le modifie effectivement en 1887, puis en 1931, 1932, 1948, et enfin en 1986 et 1994 !

Ce sont d’ailleurs davantage des précisions que l’on apporte, plus que des remaniements, le fond est toujours le même. Quand on voit certaines photos des chiens de 1900-1910, on peut dire qu’ils ne sont pas différents de ceux que nous connaissons de nos jours, quand ce n’est pas plus jolis, plus typés, au prognathisme avantage marqué.

L’aspect général du bouledogue français

Typiquement un molossoïde de petit format. En réalité, c’est un chien puissant dans sa petite taille, bréviligne, ramassé dans toutes ses proportions, a poil ras, a face courte et camuse, aux oreilles droites, ayant une queue naturellement courte. Il doit avoir en effet, l’apparence d’un animal actif, intelligent, très musclé, d’une structure compacte et d’une solide ossature.

Son comportement et son caractère, standard du bouledogue français

Le bouledogue français est en somme sociable, gai, joueur, sportif, éveillé. Finalement et particulièrement affectueux avec ses maitres et les enfants.

Sa tête, standard du bouledogue français

La tête de notre ami(e) doit être cependant très forte, large et carrée, la peau la recouvrant en formant des plis et des rides presque symétriques. On caractérise en effet la tête du bouledogue par un retrait du massif maxillonasal, le crane ayant pris en largeur ce qu’il perd en longueur.

Focus sur la région crânienne

Crâne

Il doit être d’abord large, presque plat, le front en fait très bombé. Les arcades sourcilières sont ensuite proéminentes, séparées enfin par un sillon particulièrement développé entre les yeux. En somme, le sillon ne doit pas se prolonger sur le front. Le développement de la crête occipitale est infime !!

Le stop, standard du bouledogue français

Le stop dans le standard du bouledogue français, est profondément accentué.

Le standard du bouledogue français

Standard FCI n° 101/06.04.1998/F

Origine : France.

Date de publication du standard d’origine

en vigueur ; 28.04.1995

Utilisation : Chien de compagnie, de garde

et d’agrément.

Classification FCI : Groupe 9 chiens

d’agrément et de compagnie.

Section 11 Molossoïdes de petit format.

Sans épreuve de travail.

Focus sur la région faciale

La truffe :

Large, très courte, retroussée, les narines bien ouvertes et symétriques, dirigées obliquement vers l’arrière. L’inclinaison des narines ainsi que le nez retroussé (dit «remouché») doivent toutefois permettre une respiration nasale normale.

Le chanfrein :

Très court, large, présentant des plis concentriquement symétriques descendant sur les lèvres supérieures (longueur 1/6 degré de la longueur totale de la tête).

Les lèvres :

Epaisses, un peu lâches et noires. La lèvre supérieure rejoint l’inférieure en son milieu et cache complétement les dents qui ne doivent jamais être visibles. Le profil de la lèvre supérieure est descendant et arrondi. La langue ne doit jamais être apparente.

Les mâchoires :

Elles doivent être larges, carrées, puissantes. La mâchoire inférieure décrit une courbe large, aboutissant en avant de la mâchoire supérieure. Quand la bouche se ferme, la proéminence de la mâchoire inférieure (prognathisme) se modère par l’incurvation des branches du maxillaire inférieur. En effet, cette incurvation est nécessaire pour éviter un décalage trop important de la mâchoire inférieure.

Les dents :

Les incisives inférieures ne sont en aucun cas en arrière des incisives supérieures. L’arcade incisive inférieure forme un arrondi. Les mâchoires ne doivent pas présenter de déviation latérale ni de torsion.

Le décalage des arcades incisives ne saurait être strictement délimité. La condition essentielle restant que la lèvre du haut et celle du bas se rejoignent pour cacher complétement les dents.

Les joues :

Les muscles des joues sont bien développés, mais non en saillie.

Les yeux :

Il sont à l’expression éveillée, placés bas, assez loin de la truffe et donc surtout des oreilles, de couleur foncée, assez grands, bien ronds, légèrement en saillie et ne laissant voir aucune trace de blanc (sclérotique) quand l’animal regarde de face. Le bord des paupières doit être noir.

Les oreilles :

De grandeur moyenne, larges a la base et arrondies au sommet. Placées haut sur la tête, mais pas trop prés l’une de l’autre, portées droites. Le pavillon est ouvert vers l’avant. La peau doit être fine et douce au toucher. Avoir donc une sensation de caresser du velours !!

Le cou :

Encolure courte, légèrement incurvée, sans fanon

Le corps, standard du bouledogue français

La ligne du dessus :

La ligne du dessus se relève progressivement au niveau des reins pour descendre rapidement vers la queue. Cette forme très recherchée s’appelle le rein court !!

Le dos :

Il est large et musclé

Les reins :

Ils sont courts et larges

La croupe :

Elle doit être oblique

La poitrine :

Elle doit être cylindrique et bien descendue. Les côtes arrondies forment une sorte de tonneau !!

Le ventre et les flancs :

Relevés, sans être levrettés

La queue :

Courte, attachée bas sur la croupe, collée sur les fesses, épaisse à la base, nouée ou cassée naturellement et effilée à l’extrémité !! Même en action, elle doit rester au-dessous de l’horizontale.

La queue relativement longue qui ne doit pas dépasser de la pointe du jarret, cassée et effilée est admise mais elle n’est pas recherchée…

Les membres antérieurs :

aplombs réguliers vus de profil et de devant.

Les épaules :

courtes, épaisses, offrant une musculature ferme et apparente.

Les bras :

Ils sont courts.

Les coudes :

Ils doivent être strictement collé au corps.

Les avants bras :

Courts, bien séparés, rectilignes et musclés.

Carpe et métacarpe :

Solides et courts.

Les membres postérieurs :
Standard du bouledogue français

Les membres postérieurs sont forts et musclés, un peu plus longs

que les membres antérieurs, élevant ainsi l’arriére-main. Les aplombs sont réguliers vus de profil et de derrière.

Les cuisses :

Musclées, fermes, sans être trop arrondie. Jarret : assez descendu, ni trop angulé ni surtout trop droit.

Le métatarse :

Solide et court. Le bouledogue doit naitre effectivement sans ergots

Les pieds :
Standard du bouledogue français

Les pieds antérieurs sont ronds, de petite dimension, dits «pieds de chat», bien posés sur le sol, tournés légèrement en dehors. Les doigts sont bien compacts, les ongles courts, gros et enfin bien séparés. Les coussinets sont durs, épais et noirs. Chez les sujets bringés les ongles doivent être en dernier lieu, noirs. Chez les « caille» et les fauves la préférence ira aux ongles foncés, sans toutefois pénaliser les ongles clairs. Les pieds postérieurs sont bien compacts.

L’allure :

Allure dégagée, les membres se déplaçant parallèlement au plan médian du corps.

La robe

Le poil :

Beau poil ras, serré, brillant et doux.

La couleur

  • Uniformément colorée fauve, bringée ou non, ou a panachure limitée.




  • Fauve bringée ou non, a panachure moyenne ou envahissante.

    Toutes les nuances du fauve sont admises, du rouge au café au lait.


Les chiens entièrement blancs sont classés dans les « fauve bringé à panachure blanche envahissante ».

Lorsqu’un chien présentera une truffe très foncée, des yeux sombres entourés de paupières foncées, certaines dépigmentations de la face pourront être exceptionnellement tolérées particulièrement chez de très beaux sujets.

La taille et le poids

Le poids ne doit pas être inférieur a 8 kg ni supérieur à 14 kg, pour un bouledogue en bon état, la taille étant finalement proportionnée au poids.

Les défauts

Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera donc pénalisé en fonction de sa gravité.

A savoir :

— Nez serré ou pincé et ronfleurs chroniques

— Lévres non jointives a l’avant.

— Dépigmentation des lévres.

— Yeux clairs.

— Fanon.

— Queue relevée ou trop longue ou anormalement courte.

— Coudes décollés.

— Jarret droit ou placé vers l’avant.

— Allures incorrectes.

— Poil trop long.

— Robe mouchetée.

Les défauts graves

— Incisives visibles, la bouche étant fermée

— Langue apparente, la bouche étant fermée

— Chien « battant du tambour » (mouvement raide des antérieurs).

— Taches de ladre a la face, sauf dans le cas des fauves bringés à panachure blanche moyenne (caille) et des fauves a panachure limitée ou envahissante (fauves).

— Poids excessif ou insuffisant.

Les défauts éliminatoires

— Truffe de couleur autre que le noir.

— Bec de lièvre.

— Chiens dont les incisives inférieures s’articulent en arrière des incisives supérieures.

-—Chiens dont les canines sont visibles de Fagon permanente, la bouche étant fermée.

— Yeux hétérochromes.

— Oreilles non portées droites.

— Mutilation des oreilles, de la queue ou des ergots.

— Chien anoure.

— Ergots aux postérieurs.

— Robe de couleur noir et feu, gris souris, marron.

IMPORTANT : Les males doivent avoir deux testicules d’aspect normal complétement descendus

dans le scrotum.

Les commentaires du standard

Profil de tête :
Standard du bouledogue français

Pour bien comprendre l’équilibre de la face du bouledogue, il faut savoir que dans le profil de tête il y a trois points essentiels, placés sur une ligne oblique inclinée a 60 degrés environ : le front bombé avec un sillon médian ne se prolongeant pas sur le crane, ensuite, la truffe remouchée vers l’arrière et le menton qui doit être présente donnant à notre bouledogue un aspect parfois simiesque. Ce menton est le résultat d’un bon prognathisme et d’une excellente mâchoire inférieure incurvée qui remonte bien devant la mâchoire supérieure. Pour savoir si la mâchoire est bonne, rien de plus simple : vous soulevez les lèvres et si vous ne voyez que les dents du bas cachant complétement les dents du haut, vous avez alors un chien aux bonnes mâchoires.

Les oreilles :

C’est bien là, la description des oreilles de chauve-souris, et elles sont caractéristiques de la race. On emploie plus ce terme dans le standard. Dommage, car le standard perd de sa spécificité. Il faut rappeler que les oreilles ne doivent pas être trop petites et surtout portées trop a la verticale. Un vrai port d’oreilles est un port a 11 h 05 et non pas a midi ni à 10h 10 !! Rappelons aussi que les oreilles ne doivent pas être trop courtes.

L’origine des oreilles
Standard du bouledogue français

A l’origine les oreilles étaient tombantes ou relevées en forme de coquille ou de rose. Effectivement, vers 1900, il y eut de véritables batailles pour savoir si le bouledogue devait avoir des oreilles dressées, inconvenantes pour certains et si merveilleuses pour d’autres, ou en revanche des oreilles tombantes.

Malgré les Anglais, les oreilles droites, non coupées, furent les seules reconnues vers 1910. Il y a une dizaine d’années, le port de telles oreilles n’était pas toujours très franc, avec une inclinaison trop prononcée sur le côté.

Et on a pu constater comme par miracle, avec l’apport de sang étranger, les oreilles devenir plus courtes, plus arrondies, attachées plus haut sur le crane et surtout essentiellement portées presque verticalement.

Dans ces conditions, est-ce un apport de sang carlin ? On ne peut L’affirmer mais comme par hasard cela coïncide avec L’accroissement du nombre de chiots fauves issus de reproducteurs censés ne donner que des chiots bringés. On peut dire qu’on a résolu le défaut de port d’oreilles en acceptant des défauts dans la dimension et dans l’implantation des oreilles.

Le corps :

Le corps ne doit pas être trop court afin que la ligne de dos s‘exprime normalement avec cette forme de dos carpé (à ne pas confondre avec un dos voussé). Il est à rappeler que la poitrine doit être bien en tonneau, profonde, bien large, à la côte bien ronde afin que la cavité thoracique soit la plus grande possible, pour que les poumons prennent bien une place ample, évitant ainsi les difficultés respiratoires.

La ligne de dos :
La ligne de dos

La ligne de dos, ou ligne supérieure du corps n’est pas rectiligne mais légèrement sinueuse. Elle se définit par deux points, le garrot point le plus bas et la jonction lombosacrée point le plus haut.

Cette ligne part du garrot, monte progressivement vers le rein s’infléchit à partir du sacrum et redescend obliquement par la croupe jusqu’à la queue, ayant une implantation basse de ce fait.

Cette ligne est souple comme une vague et surtout sans à-coups. Dans un dos trop court, cette sinuosité ne peut pas s‘exprimer. Cette conformation de ligne de dos est difficile a obtenir car elle nécessite la juxtaposition de vertèbres bien formées et bien placées. A exclure le dos arqué montrant un net ressaut au niveau des dernières vertèbres thoraciques, et encore plus le dos de chameau, révélant a l’extérieur des malformations vertébrales.

Cette forme de vague est appelée roach back (littéralement dos de gardon) en souvenir du bulldog anglais dans les pays anglo-saxons, Karpfenriicken (dos de carpe) dans les pays germanophones.

En revanche, le standard étant Français, il est bon de dire « dos de carpe ».

La queue :
La position de la queue

La queue est la encore une caractéristique de la race. Elle est courte !! Naturellement nouée ou cassée. Le fait d’être courte, ne vient pas de la diminution du nombre des vertèbres caudales, comme beaucoup le pensent, mais par l’atrophie de la queue entière. Ainsi, avec une radiographie, il est facile de visualiser 15 à 20 vertèbres caudales miniaturisées soudées complètement les unes aux autres.

Certaines en forme de triangle responsables des coudures pouvant se faire aussi bien dans un plan horizontal que dans un plan vertical. On voit de plus en plus de chiens à la queue absente ou “vestigiale”, risquant d’amener I’anourie (naissance sans queue). Eliminatoire pour la confirmation, mais surtout pouvant entrainer des problèmes de non fermeture du canal rachidien. Il est fondamental de rechercher des reproducteurs avec une queue afin d’éviter l’anourie.

La taille :

Dans le standard de la race, aucune directive sur la taille n’est donnée, sinon que le bouledogue Français doit peser de 8 a 14 kg et qu’il doit être ramassé dans toutes ses proportions.

Mais que penser du poids du chien, si on considère que dans la même race, un chien peut être deux fois plus gros qu’un autre ?

La répartition de ces kilos ne se fera pas de la même façon si le chien est long ou court, haut ou bas.

En bref, c’est là que le mot ramassé prend toute sa signification.

Quand on dit ramassé on ne parle pas de chien inscrit dans un carré, et on ne dit surtout pas que le chien est cob car le corps du chien serait alors trop court et nous serions dans le sur type.

Ce raccourcissement obtenu se ferait au détriment de bonnes proportions de la poitrine et de la région lombaire. En définitive, cela donne un chien trop court ou trop prés du sol et nous sommes vite dans le sur type responsable de sérieux problèmes de santé.

En résumé, la tête du bouledogue Français est une tête de brachycéphale, inscriptible dans un carré que caractérise le retrait du maxillaire supérieur par rapport au maxillaire inférieur.

Le crane large, sans rides, est encadré de ces belles oreilles qui font la fierté du bouledogue. Attachées sur le côté du crane, elles sont de grandeur moyenne, larges à la base, arrondies, portées légèrement vers l’extérieur.

La couleur de la robe :

Jusqu’en 1995, seule la robe fauve bringée avec ou sans panachure blanche était reconnue. Finalement, les fauves bringés sans panachure ou avec une panachure très limitée étaient appelés bouledogues bringés et les fauves bringés à panachure moyenne ou envahissante étaient appelés bouledogues cailles.

La robe pouvait aller du bringé jusqu’au blanc intégral. En définitive, beaucoup pensent qu’une robe est peu bringée quand il n’y a que quelques mèches claires sur un fond noir.

C’est une erreur en effet, c’est le contraire, une robe est dite peu bringée quand il n’y a que quelques stries noires sur un fond de robe fauve.

Les robes complétement noires n’étaient alors pas confirmables, et cela était normal, car il ne faut pas confondre une robe très bringée avec une robe noire car en génétique ce ne sont pas les mêmes gênes. Le gêne noir est différent du gêne fauve bringé, non seulement pour la couleur mais également pour l’éclat du poil.

En effet le chien noir a un poil beaucoup plus lustré, plus étincelant que le chien fauve très bringé. Le gêne noir est dominant par rapport au gêne fauve bringé, et les éleveurs savent qu’il est difficile de le faire disparaitre.

Le standard de 1995 :

Le standard de 1995 reconnait que la robe fauve et la robe noire ne sont plus un défaut essentiellement éliminatoire. Dans les portées apparaissaient parfois des chiots fauves. Obligatoirement les deux géniteurs en question étaient porteurs du gêne fauve seul. Bien sûr, ce gêne fauve pouvait se cacher depuis des générations dans la population locale française. Mais il était le plus souvent amené par le sang étranger des pays anglo-saxons, où la robe fauve était acceptée, que les hollandais et les pays nordiques utilisaient dans leurs croisements.

L’apport de sang du carlin dans le standard du bouledogue français

L’apport de sang du carlin a certainement contribué a l’accentuation de l’apparition de la robe fauve. Afin de le penser il suffit en effet, de remarquer le dessin sous-jacent des rides sur le crane. Le gêne fauve est en fait un gêne fauve charbonné, ou la charbonnure disparait aux extrémités.

La base du poil est fauve et l’extrémité noire. Chez le bouledogue, le noir doit disparaitre et seul reste le fauve allant du beige jusqu’au rouge.

Certains fauves présentent encore de la charbonnure sur les poils de la queue, les poils des oreilles et même parfois sur la ligne du dos. Bien sûr, on ne recherche pas les charbonnures…

Lorsqu’il y a panachure de blanc, même s’il y a encore des poils noirs, il ne faut surtout pas dire que le chien est tricolore. En conséquence, la robe de base fauve ou fauve bringé peut être plus ou moins panachée de blanc. La robe fauve bringée envahie de blanc est appelée robe bringée et blanche ou caille et la robe fauve envahie de blanc est appelée robe fauve et blanche. Attention, il ne faut surtout pas dire caille fauve, car le mot caille désigne une couleur de robe bien définie, employée dans la race bovine normande. Ce terme désigne une juxtaposition de poils fauves et noirs intimement mélangés en plaques sur un fond blanc.

Et non pas le fait qu’il y ait présence de blanc sur un fond de robe de couleur. En réalité, la robe fauve est venue de façon insidieuse et actuellement un autre danger guette la robe du bouledogue Français !!

Le gêne de dilution dans le standard du bouledogue français

En effet, c’est le gêne de dilution !! A cet égard dans le génotype du bouledogue français et son standard il n’existe donc pas le gêne de dilution…

Cela veut dire avant tout que le poil est soit noir, soit fauve !! Quand intervient alors le gêne de dilution qui est donc récessif la couleur noire devient bleue et la couleur fauve devient alors crème !!

On accepte ce gêne malheureusement prisé par les américains et il est donc courant de voir des bouledogues crèmes dans leur pays.

Mais ce gêne récessif par les importations vient en Europe et donne donc des robes crèmes et des robes sables bringées de bleu que l’on nomme couramment bleues du fait d’une bringeure prononcée .

Comme pour tout gêne récessif, les deux géniteurs doivent en être porteur et c’est seuleument en deuxième génération que peut ressortir cette couleur qui n’est pas très correcte…

Déjà en France, comme dans d’autres pays, une telle couleur est effectivement apparue et cela ne semble pas préoccuper outre mesure les défenseurs de la race !!